D’après les derniers chiffres de la SPA sur les adoptions en 2024, les chiens semblent moins plébiscités. “On observe une baisse significative de 6 % des adoptions de chiens cette année”, révèle Jacques-Charles Fombonne, président de l’association, qui fait cependant remarquer que la tendance s’inverse chez les félins puisqu’il y a “une petite augmentation des adoptions des chats de 2 % par rapport à l’année dernière”.
La raison ? Un choix « économique et pratique »
Si le chat a toujours fait partie des animaux les plus populaires dans les foyers français :
- 16,6 millions de félins y sont aujourd’hui recensés,
- contre 9,9 millions de chiens.
La chute brutale des adoptions de celui qui est considéré comme le meilleur ami de l’homme s’explique aussi et surtout par le contexte économique actuel et un rythme de vie non adapté.
Selon le sondage 2024 “Les Français et le chien”, réalisé par le CSA et Adocom, près de 56 % des Français estiment que le coût élevé de l’alimentation et des frais vétérinaires sont des inconvénients qui dissuadent d’avoir un chien. L’inflation a effectivement eu un impact significatif sur les potentiels adoptants puisque selon le même sondage, ils sont près de 43 % à avoir reporté leur projet d’adopter un chien.
La seconde cause de non-possession (pour 21,6 % des personnes interrogées) est le fait de ne pas pouvoir consacrer suffisamment de temps à l’animal en raison de leur rythme de vie ainsi que de trouver des lieux adaptés et/ou des solutions de gardes quand elles partent en week-end ou en vacances.